Rapport de la deuxième visite du centre hospitalier de Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais)
Le rapport de visite a été communiqué, conformément à la loi du 30 octobre 2007, au ministère de la santé auquel un délai de quatre semaines a été fixé pour produire ses observations. A la date de publication de ce rapport, aucune observation n’a été produite.
Synthèse
La deuxième visite des unités psychiatriques du centre hospitalier de Boulogne-sur-Mer réalisée par quatre contrôleurs du 4 au 8 octobre 2021 a souligné la qualité des locaux : lumineux, disposant d’espaces communs, de salles d’activités, d’un self et d’une cafétéria.
L’effectif est en nombre adapté et pluridisciplinaire.
Les patients disposent généralement d’une chambre individuelle, mais qu’ils ne peuvent pas fermer à clé, ce qui permettrait pourtant de préserver pleinement leur intimité.
Les trois unités observent une progressivité. Les patients sont suivis par le même médecin tout au long de leur parcours, intra et extra hospitalier, ce qui les rassure. Les équipes sont mutualisées et les pratiques ainsi harmonisées.
Un effort doit être fait lors de l’arrivée en unité : absence de livret d’accueil, de présentation des locaux, des règles de vie et des possibilités offertes.
Les personnes en soins sans consentement doivent également être mieux informées de leurs droits. Les chambres d’isolement, vastes et lumineuses, nécessitent quelques aménagements supplémentaires, tout comme les chambres d’observation.
Au quotidien, les souhaits et habitudes de vie des patients sont respectés.
Les sorties sont volontiers organisées avec l’idée d’une progressivité. Il reste à revoir la sortie sur site d’une demi-heure, sur autorisation médicale, y compris pour les personnes en soins libres.
Le nombre de mineurs de 16 à 18 ans accueillis n’est pas négligeable. Leur consentement doit être recherché et les deux titulaires de l’autorité parentale doivent être signataires de la décision d’hospitalisation. Si les mineurs bénéficient d’une bonne prise en charge (identique à celle des majeurs), il n’en demeure pas moins qu’ils présentent des problématiques spécifiques et nécessitent des professionnels formés à leur prise en charge.